Tout t’août à retardement – la suite, la fuite

16 août – Caplan

La visite est partie.
Et moi aussi.
Pour 4 jours, dans le bois, avec plein de poésie et de beaux humains.

Mais ce matin, pour garder en tête mes besoins de base, je fais une petite escapade.

Évasion du camp poétik, pour faire le plein de solitude, cette denrée si rare, cet été.
Déjeuner sur le bord de l’eau, à une plage de Caplan.

Les falaises sont magnifiques, il y a de beaux parasols en bois et des gens, sur la plage.
Tout pleins de sujets intéressants à dessiner.

Pour ce dessin, je vous avouerais qu’au départ, c’était vraiment, mais vraiment laid.
J’essayais d’y aller en palette réduite, en 3 couleurs, en alternant les aplats de couleurs, à partir de formes, sans tracer. Et utiliser un pastel sec, ce que je fais beaucoup trop rarement.
(avec des neocolor et le crayon de plomb)

Et ça marchait pas pantoute.
J’avais juste l’impression de faire un gros vomit, sur la feuille aha

J’ai eu un gros moment de découragement.
(Et c’est toujours à ce moment-là qu’une personne âgée s’approche pour voir ce que vous dessinez ahah)

Mais bon, rendue là, le dessin était déjà gâché, j’ai continué pareil.
Et j’ai ben fait (comme presqu’à chaque fois où je continue, quand j’ai l’impression que ça sera jamais beau)

Pis finalement, il est pas si pire que ça pantoute.
( même je l’aime pas à 100% et j’ai des sentiments mitigés, quand j’arrive sur la page)

Il y a des secteurs que j’aime beaucoup.
Comme les personnages âgés, qui sont venu voir mon dessin à un mauvais moment et qui sont pas repassés, quand le malaise aurait été moins grand ahah

J’aime bien dessiner des petits personnages, les gens, qui sont dans le décor.
Ça aide à réchapper un dessin qu’on aime moins :P
Et c’est toujours surprenant, quand on dessine en minuscule, comme ça prends pas grand trait pour que ça fonctionne.

17 août – St-Siméon

Prendre un moment seule.
Déjeuner sur le bord de l’eau.
La vue est belle, sur le village de St-Siméon, avec l’église, à l’arrière.
Je descends sur la plage, pour dessiner ce beau sujet.

Mais des bois de plage, aux milles motifs, détournent mon attention.
Je me laisse emporter.

Je n’arrive pas à leur rendre justice.
C’est tellement beau, juste naturellement.
Je me demande souvent à quoi bon, dessiner, quand c’est déjà tellement beau.
La nature est une artiste incroyable.

Parfois, je me dis que quand même, ça va être dommage, quand on va s’éteindre, les humains.
Il n’y aura plus d’art, de musique, de poésie.

Mais la nature, dans le fond, elle produit déjà tout ça.
On ne sera juste plus là pour la ressentir.

On la ressens déjà tellement peu
et peu souvent, de toute façon.

On ne s’en rendra juste pas compte.
On va continuer de trouver qu’on a dont un bel été,
qu’on est chanceux, qu’il fasse toujours plus chaud.

Mon dieu, désolée pour la p’tit déprime.

Église

Après m’être extasiée sur la beauté des motifs du bois, polie par la mer.
J’ai retrouvé le courage, de faire le plan initial, dessiner la vue sur le village, avec l’église :)

(Avec les beaux parasols, au passage)

Fait en couleurs restreintes (avec un plan initial d’y aller en 3 couleurs, mais finalement, c’est 5)
Avec un crayon de plomb, un surligneur beige, un feutre-pinceau vert, un feutre-acrylique jaune-orangé-fluo et un pastel sec rouge.

18 août – Mouvement de groupe

Profiter d’un moment d’inertie de non-mouvement de groupe pour dessiner ce qui ne bouge pas.

Moi et Lassie, même émotion.

19 août – Grenouille

Retour du camp poétique. Brûlée.
(Mais l’âme sensible stimulée et bien nourrie)
Je dessine une petite grenouille, sur le coin de la table, sur une feuille qui traîne.

Dessin du jour de paresseuse.
Mais dessin du jour pareil ;)
Ça compte !

20 août – Bouée

Dessiner le souvenir d’un moment, il y a 2 jours :

Je suis une bouée,
mon seul rôle, ma seule responsabilité,
c’est de flotter,
et me laisser bercer.

22 août – Visite

Demain, au moins,
la visite sera finie …

Que je me dis,

tous les jours,
depuis 6 semaines.

Des fois, ça fait du bien de juste barbouiller.

Carnet mauve d’écriture

J’ai fini de remplir mon petit carnet mauve d’écriture, aujourd’hui :)
C’est celui que je traîne presque toujours avec moi, qui est plus petit.

Depuis fin avril dernier, j’écris une page, tous les jours, dans un carnet d’écriture.
Ça fait longtemps que j’ai envie d’explorer plus le médium de l’écriture, de l’amadouer.
(Autrement que dans l’album ou la bande dessiné jeunesse)

L’exercice d’écrire, tous les jours,
d’être plus attentive à ce que je vis, ce que je vois, ce que je ressens,
c’est super riche (ou parfois pas du tout ahah).

Une page, c’est pas grand chose. Surtout quand c’est dans le p’tit carnet.
Mais ça garde l’habitude et la routine, dans le cerveau.

C’est drôle, parce qu’avant, j’étais incapable d’instaurer des routines quotidiennes, comme ça.
J’ai beaucoup de mal avec la constance.
Et j’ai trouvé le truc, pour que la constance soit possible : mettre les paramètres TRÈS bas.
Pour le dessin, le mimimum, c’est de faire des traits, sur une page, pendant 1-2 minutes.
Pour les beaux moments, c’est d’en écrire UN.
Pour l’écriture, c’est d’écrire une seule page. (Ça peut être une plus petite page, au besoin et il peut y avoir un mot par ligne ahah Une phrase attrapées par ci, par là, au courant de la journée, du moment que je fais à peu près la page)

Ça reste fragile, une routine, par exemple.
(comme mes exercices de physio, j’ai complètement arrêté, ayayaye)

Pour être franche, la plupart des jours, ça me tente pas.
J’écris juste des « pouet pouet », des « ça me tente pas d’écrire », des « j’ai mal aux mains », des « je suis tellement fatiguée »ou des « j’écris juste du caca ces temps-ci ».
Mais parfois, y’a de la magie, qui se passe, une porte qui ouvre, des mots qui arrivent, des phrases, des idées, que je ne crois pas qu’elles se seraient arrêtées à moi, si j’ouvrais pas le canal tous les jours.
Pis ces moments-là, sont WOW.

Je remarque que lorsque je suis en contact avec de la littérature inspirante, de la poésie, des slams, des chansons, y’a un rythme et une mélodie des mots qui entre en moi.
C’est mes moments d’écriture les plus trippants et excitants.


Ça dure jamais longtemps (et une chance, parce que ça ressemble à un high de drogue ahah C’est très intense, ça prends toute la place et y’a une frénésie intérieure incroyable. Je survivrais pas toujours dans cet état.)

Tout ça pour dire, que je suis contente, d’avoir trouvé une façon, d’écrire toute les jours.
Même si la plupart du temps, c’est vraiment inintéressant.
Les rares textes qui sont sortis de l’exercice que j’aime, je les aime beaucoup.
J’ai envie d’en accueillir d’autres, alors je continue :)

Et y’a quelque de vraiment satisfaisant, de voir le résultat concret, physique, de ma routine exercée : un autre carnet de terminé. (Ceux-là, c’et tous des carnets de dessin par exemple)

C’est le 2e carnet d’écriture que je termine, j’avais fini celui-ci, mon premier, au printemps dernier :

C’est spécial, d’ailleurs, de terminer une saison, car ça coïncide souvent avec des fins de carnets.
Presque tous mes carnets sont aussi sur le bord d’être pleins.
Il leur reste à tous chacun seulement quelques pages.
Y’a un côté un peu vertigineux, mais excitant aussi.

Surtout si les futurs nouveaux carnets sont jolis et attirant.

Je me suis justement beaucoup amuser à décorer ceux qui vont prendre la suite des carnets de dessin que je termine tout bientôt, avec des feutres-peinture et des crayons gels.
Me croyez-vous, si je vous dis que j’ai TRÈS hâte de les commencer ? ;)

23 août – Couleurs

Pas me casser la tête. Juste remplir une page de couleurs.
J’ai tendance à toujours prendre les mêmes, dans mon kit de Neocolor de sacoche de « p’tits bouttes ».

En les appliquant tous, à tour de rôle, de façon aléatoire, sur la page, j’apprends à un peu mieux les connaître (et trouver des « matchs » de couleurs que je n’aurais pas pensé, naturellement)

P.S. J’ai quand même un peu triché l’aléatoire, en mettant les couleurs plus foncées et/ou que j’aime moins seulement une fois, versus celles que j’aime plusieurs fois hihi

24 août – Maison

À chaque fois que je passe dans le rue de l’église, à Percé, je me dis qu’un jour, je vais prendre le temps, avec mes carnets, pour dessiner les belles maisons et les beaux arbres de la rue.
Aujourd’hui, je le fais !
Mais je suis pas TAAAANT motivée.
Je passe à côté des plus belles maisons, elles m’inspirent pas tant, aujourd’hui.
Puis je m’arrête devant une, plus petite et mignonne.
Je me dis que ça va être simple, à dessiner, comme 1er sujet.

(et bon, finalement, j’ai eu VRAIMENT de la misère iiiiiihhh)


Pas évident de dessiner de « l’architecture » direct, sans croquis.
J’ai pas eu beaucoup de plaisir, à dessiner.
Rien ne fonctionnait.

J’ai dit tant pis, et j’ai commencé une autre page.
Et ça s’est pas tellement mieux passé aha
J’avais pas tant envie et je me suis un peu forcée, donc j’ai subi.

Je regrette d’avoir rajouté le blanc, pour essayer de faire un gris (raté)

Et à la fin, j’étais tellement fruse de mon choix (de repasser en blanc) que ça m’a fait botcher le dernier endroit. (regardez les fenêtres à gauche).
J’pensais même pas montrer le dessin, tellement j’étais déçue, sur le coup.

Finalement, après coup, j’trouve pas ça si pire :P
(Comme quoi, le recul est toujours notre amie. Surtout quand on est quelqu’un qui vit les émotions (et qui ressent tout) de façon TRÈS intense)

Et en plus, j’ai appris pleins de trucs à faire et ne pas faire.
Pis j’ai même hâte de retourner dessiner sur la rue :)

Bateaux

Avec les enfants, le soir on va souper à la cantine, à côté d’un petit port de pêche.
C’est ce que je préfère, de l’endroit.

Je commande, je sors le carnet
et je dessine des bateaux, en attendant le repas.

Fait aux Neocolor II et au crayon de plomb, en presque 3 couleurs,.

25 août – Trois

C’est toujours drôle de commencer le dessin du jour,
en me disant « Arf, ça me tente pas, j’vais faire ça vite vite »,
et finalement, réaliser, je sais pas combien de temps plus tard,
(mais pas un temps qui rentre dans la description « vite)
que j’en ai fait TROIS et que j’ai pas fait ça vite pantoute.

Couleurs

Je me souviens pas du processus de celui-là, mais je me rappelle que le « je fais n’importe quoi » du départ a eu un effet libérateur très agréable. J’ai eu beaucoup trop de fun à mettre PLEIINS de couleurs.
J’ai peut-être mis tout ce que j’avais ahah

Et au moment de le terminer, j’ai entendu le chat des coyotes.
Qui semblaient avoir le même fun que moi.

Coyotes

J’allais refermer le carnet.
Mais j’ai vu dans ma tête, la face des coyotes, hystériquement heureux d’hurler ensemble hihi

C’est le temps de rentrer les chats, quand même.

Ville

J’allais (encore) refermer le carnet.
Mais j’ai vu une double-page, que j’avais préparé avec un fond bleu foncé, avec un bâtonnet-peinture (paintstick), y’a quelques semaines.
On aurait dit un grand ciel, la nuit, avec une ville, dessous.
Ne restait qu’à rajouter quelques traits.
Je me suis dit que j’allais le faire plus tard.

Naaah.
Là.

21 août – Atelier de dessin d’observation

Je mets le 21 août à la fin du billet, même si c’est pas en ordre ;)
Parce qu’aujourd’hui, Pascale Faubert et moi, on a redonné notre atelier « Lire et dessiner le territoire« , sur le dessin d’observation, pour adultes.
C’ÉTAIT VRAIMENT L’FUN.

Crédit photo (de celle-ci et les suivantes, avec les participantes) : Julie Fournier-Lévesque

Quel bonheur de partager nos exercices, pour déjouer le cerveau et mieux connecter les mains directement aux yeux avec d’autres artistes amateurs et professionnels.
Merci tellement à Courant Culture Rocher-Percé et La ville de Port-Daniel, d’avoir rendue cette activité possible, de l’avoir financé et organisé :)

Donc, on est allés dessiner sur le quai, de Port-Daniel, superbe endroit avec tout pleins de choix possibles de sujet. (Petite marina, pont de train en fer, jolis bâtiments, dont une église, un paysage, des oiseaux et pleins de touristes)

Exercice CRÉATIF de la semaine

Observation en plein-air (encore)

Exercice CRÉATIF de la semaine – Observation en plein-air (encore)

Donc pour l’exercice créatif de la semaine, je vous invite à refaire l’atelier, avec nous ;)

Je refais avec vous le tour des différents exercices qu’on a fait.
Celles et ceux qui suivent le blog depuis un bout, les connaissent déjà, car j’ai déjà rédigé plusieurs exercices créatifs sur le sujet.
Mais refaire le même exercice, avec un sujet différent, un endroit différent, du matériel différent ou une façon de voir et d’approcher différent, ben ça fait comme un exercice tout neuf ;)
(et personnellement, c’est ces exercices/approches, que j’utilise sans arrêt, dans mes carnet te qui m’aident tellement à tripper et évoluer, comme artiste)

ÉCHAUFFEMENT
Dessins à l’aveugle, semi-aveugle et pauses courtes

Pour se réchauffer (comme dans tous sports) et connecter ses yeux à ses mains (car c’est un atelier d’observation, pas de dessin de mémoire ou appris), on a commencé par les exercices à l’aveugle.
C’est mon exercice PRÉFÉRÉ.
Celui que je fais le plus souvent, quand je n’arrive pas à bien dessiner, que j’ai du mal avec le sujet ou à lâcher-prise.
Il s’agit de dessiner, en regardant notre sujet (ici, des bateaux de pêches), SANS REGARDER SA FEUILLE.
La meilleure façon d’y arriver est de rapprocher/coller son carnet sur soit, à côté du visage.

On a d’abord fait une pose hyper rapide (1 minute), puis une 2e de 2 minutes.

Et on est ensuite passé à l’exercice « semi à l’aveugle« 
C’est comme dessiner à l’aveugle, mais on a le droit de regarder, de temps en temps, sa feuilles ou son carnet, pour replacer le crayon aux bons endroits.
(C’est pratique quand on lève le crayon ou pour savoir où on est rendus)

C’est toujours vraiment surprenant, ce qu’on arrive à faire, à l’aveugle.
(et c’est souvent mes dessins préférés)

Pascale et moi, on a des rythmes très différents de dessin.
Je suis du type « speedy gonzalez plus je bâcle, plus je suis heureuse »
Et Pascale est du type plus lent, super bonne dans les détails.
Pour permettre à tous les types de dessinateur d’y trouver son compte, on a aussi rajouté une autre pause, semi à l’aveugle, mais plus longue.
(Je me suis tournée vers les participantes, pour celle-ci)

(C’est fous comme lorsqu’on a plus de temps, finalement, on en a moins. J’étais certaine d’avoir le temps, en 4 minutes, qui est 4 fois plus long que les autres dessins, de dessiner les gens sur mes 2 pages complètes)

Ma partie préférée, à part dessiner, dans ces ateliers, c’est quand on se montre nos dessin et qu’on peut voir la belle diversité des styles de dessins et de façon de voir, composer. C’est VRAIMENT ENRICHISSANT.

FORMES ET APLATS

Pour l’exercice suivant, on est passés à une pause plus longue.
On a changé de sujet (église, maison ou presbytère) pour travailler à voir les formes principales, pour simplifier et pour travailler à partir d’aplats de couleurs.
AVANT LA LIGNE.
Faire les formes d’abord, puis rajouter des détails à la ligne ensuite. Seulement là où c’est nécéssaire.

On avait mis une minuterie de 5 minutes, mais on a vraiment dépassé (les animatrices de l’atelier en premier ahah) C’était trop trippant à dessiner, on ne voulait plus arrêter.
Je crois qu’on a fait au moins 10 minutes.

(Pour les curieux du matériel, pour mon église, j’ai travaillé en couleurs restreintes avec un feutre beige, des Neocolor11 Rouge et vert olive foncé et un crayon de plomb)

LIGNES DE CONTOUR

Pour cet exercice, on a tous vraiment sué du cerveau, je crois. ahah
On a proposé de dessiner le pont de fer, mais en traçant seulement les lignes de contours.
Voir les espaces négatifs et en tracer les contours.
C’est un exercice vraiment intéressant aussi, pour déjouer le cerveau, qui veut toujours dessiner de mémoire.
Mais là, le pont, AYAYAYE.
Y’avait du détail.

Tout le long du dessin, je pensais JAMAIS que ça allait marcher et ressembler à un pont. C’était vraiment difficile. (Pour faire les bons choix aussi, pour pas se perdre dans les mini-détails)
On était plusieurs à souffrir à voix haute ahah

Mais finalement, à ma grande surprise, j’aime vraiment le dessin final. Et tout le monde a fait des trucs VRAIMENT beaux et intéressants !!!

ESPACES NÉGATIFS

Rendu là, on avait déjà pas mal dépassé le temps de l’atelier et plusieurs personnes devaient quitter ou étaient fatigués. Mais on a quand même expliquer un exercice supplémentaire, pour ceux qui voulaient rester et continuer :)

C’est un peu le même principe que l’exercice des contours, mais c’est d’y aller plus en remplissant, plutôt qu’à la ligne.
Faire un aplat de couleurs, autour de notre sujet, sans le dessiner lui.
Et le laisser apparaître, EN BLANC, au milieu.
(J’ADORE CET EXERCICE)

Et après, on peut rajouter des détails, pour compléter :)

Il y avait juste une campeur, stationné, devant. Une belle forme blanche, devant un fond foncé, un négatif naturel ;)

J’ai commencé par remplir de couleurs, avec un bâtonnet-peinture (paint-stick tempera) et un feutre-bingo (Dot marker). Et j’ai tracé avec un Sharpie (j’avais jamais dessiné avec un sharpie, dans le carnet, c’est super le fun, pour avoir un gros trait et des noirs très noirs (mais ça traverse sur les autres feuilles, oups)).
J’ai aussi rajouté quelques nuages et couleurs aux Neocolor II.

Et voilà ! C’était notre dernier atelier « Lire et dessiner le territoire », avec Pascale Faubert :)
(On aimerait d’ailleurs vraiment pouvoir le redonner de nouveau, si jamais vous aimeriez nous faire venir dans votre municipalité !)

Exercices à refaire et refaire, le plus souvent possible ;)

Et expliqué de différentes façons (j’imagine) ou de façon répétée, avec des exemples différents, dans ces d’autres exercices créatifs.